mardi 24 mai 2016

Bilan du Master AIGEME

Il s’agit certainement de l'article le plus difficile à écrire, car il y aurait beaucoup de choses à dire sur le Master AIGEME.

Je suis déjà satisfait d’une chose : le fait d’avoir beaucoup appris durant ces deux ans. En effet, je connais beaucoup d’étudiants qui ont fait un Master 2 à Paris III ou ailleurs sans avoir reçu un contenu académique jugé satisfaisant. Entre mon initiation aux MOOCS, mon immersion dans l’éducation aux médias, mon apprentissage du code HTML et CSS, sans oublier mes premiers pas sur MOODLE, l’enseignement a été sans conteste diversifié et très riche. Bien évidemment, le Master AIGEME m’a appris bien d’autres choses, mais les points évoqués ici sont ceux que je trouve les plus marquants.

D’autre part, grâce au Master AIGEME, j’ai pu apprendre à réutiliser des plateformes académiques comme i-Sorbonne. En effet, jusqu’à présent, mon utilisation de cet outil numérique n’avait d’autre but que de choisir mes UE ou de consulter mes notes à la fin de chaque semestre. Ici, i-Sorbonne était un véritable outil de travail compte tenu du travail à distance qui était demandé.

L’autre apport que le Master AIGEME a su apporter concerne le domaine professionnel. Le fait d’avoir pu suivre une année en alternance est un atout indiscutable. Bien que très épuisant, cette expérience n’en fut pas moins convaincante. Il est d’ailleurs à noter que peu de Master 2 propose une formation en alternance à Paris III, c’est dire si le cursus proposé à AIGEME se distingue des autres.


Je tiens également à remercier Monsieur Lejeune et Monsieur Mesangeau qui ont assuré un encadrement rigoureux à mon égard. Leur aide était d’autant plus précieuse qu’il n’était pas toujours facile de leur part d’apporter leur soutien. La raison en revient à l’organisation administrative du Master AIGEME qui présente malheureusement de nombreux points faibles. C’est d’ailleurs cet élément qui a été le plus difficile de gérer dans cette formation : avoir le sentiment de devoir lutter y lutter constamment.

vendredi 20 mai 2016

E-portfolio individuel et collectif

C’est l’une des spécificités de ce Master : la réalisation d’un e-portfolio. Celui-ci se décline sous deux versants : en individuel et en collectif. Tous deux ont un intérêt personnel : le premier vise à relater les compétences développées au cours de ce Master, de mettre en avant nos acquis scolaires et professionnels et de les expliquer matière par matière. Le e-portfolio individuel pourrait donc s’apparenter à la fois à un CV numérique, mais aussi comme un journal intime dans lequel l’étudiant laisse libre cours à son expérience.

Toutefois, ce e-portfolio individuel ne concerne pas forcément que l’aspect professionnel ou scolaire, puisqu’il peut traiter de sujets d’actualité en lien avec le Master AIGEME. C’est ce que j’ai essayé de retranscrire en parlant du collectif « Stop aux clichés », de MediaEducation.fr ou de la TV comme moyen d’éducation aux médias.

Au sujet du e-portfolio collectif, il faut reconnaître qu’il a mis plus de temps à démarrer. En effet, l’ensemble des étudiants étaient très pris par les devoirs à rendre, leur stage ou leur Mémoire. Pour cette raison, ils n’étaient pas dans l’état d’esprit de le prendre en main cette charge de travail. Contrairement à eux, j’avais plus de temps pour me lancer dans cette tâche. C’est donc moi qui ai pris l’initiative de la réaliser avec Clémence Jacq, une autre étudiante du Master AIGEME qui effectue ce cursus en deux ans. Nous sommes partis de l’outil Framacalc. Ce dernier est comparable à un tableau Excel dans lequel plusieurs personnes peuvent intervenir pour le modifier. Voici le lien pour y accéder : https://framacalc.org/Wiki%20des%20comp%C3%A9tences


Comme vous pouvez le voir, ce tableau se subdivise en « Savoirs », « Savoir-faire », « Savoir-être » et « Compétences générales ». Chaque étudiant a eu pour mission de le remplir, de nuancer ou de revenir sur certains propos tenus afin d’améliorer ce e-portfolio collectif. D’un point de vue réflexif, cette démarche n’est pas sans rappeler l’idée d’une écriture collaborative que nous avons rencontré déjà, notamment sur le MOOC « Ma Pédagogie à Ma Sauce Web ». 

mardi 10 mai 2016

Enseignement du Master AIGEME : Mémoire

Comme pour mon année de Master 1 Sciences de l’Information et de la Communication à Paris III, j’ai dû réaliser un Mémoire. Cette situation est clairement un avantage, car le fait d’en avoir déjà un à son actif fait réaliser l’ampleur des tâches à accomplir. En outre, les automatismes pour se mettre au travail sont plus instinctifs.

Le second avantage que je peux noter à propos de ce Mémoire concerne ma directrice : Madame Corroy. Cette dernière se souvenait de moi depuis que je l’avais rencontré lors de sa matière « L’actualité et les médias dans l’éducation ». Je reconnais avoir eu beaucoup de chance d’être sous sa direction, puisqu’elle a assuré un encadrement irréprochable dans mon travail. Par exemple, c’est elle qui m’a remis la bibliographie en main propre. De même que j’ai eu la possibilité de la rencontrer de nombreuses fois pour recadrer mon sujet et être guidé rigoureusement.


Dans un contexte de travail aussi favorable, la rédaction de mon Mémoire s’est terminée la première semaine d’avril. Elle avait commencé lors des vacances de Noël en 2015. Les lectures s’étaient réparties sur deux mois entre octobre et novembre. Quant aux entretiens, ils ont été effectués de novembre à décembre.


Mais si mon Mémoire s’est si bien passé, c’est également grâce au choix de mon sujet. En effet, j’étais très curieux d’aborder un thème des Sciences de l’Information et de la Communication trop peu exploré encore : l’éducation aux médias. De plus, comme mon cas d’études portait sur L’Etudiant Autonome, mon intérêt était décuplé. Je peux même affirmer que mon travail m’a fait redécouvrir ce média étudiant, et m’a apporté un nouveau regard sur mon rôle de rédacteur dans cette association

samedi 30 avril 2016

Community Manager : le métier que je souhaiterais exercer

Comme de nombreux étudiants, je me suis beaucoup cherché sur ce que je souhaitais vraiment faire dans la vie professionnelle. Si j’ai pendant longtemps souhaité devenir journaliste, mon choix s’est finalement porté sur celui de community manager. Cette décision a été progressive, puisque j’ai été initié aux réseaux sociaux progressivement : d’abord dans le cadre du blog culinaire LaVisiteCritique. Par la suite, mes compétences ont été développées lors d’ateliers d’initiation organisés par le président de L’Etudiant Autonome.  Enfin, mon alternance à Casting-Events pour le rôle de community manager m’a définitivement convaincu dans mon choix.

Actuellement, je suis le community manager d’ALMOHA, une ONG de solidarité internationale qui milite contre les maladies rares en France et à l’étranger. Le 09 mai prochain sera lancé une mission de sauvetage au Cameroun. Si je n’avais pas eu mes obligations actuelles, j’aurai rejoint leur équipe sur place pour entamer cette aventure.

Je suis très content de participer au développement de cette association, car je continus à y développer mes compétences professionnelles, et à avancer aussi sur le plan humain.


Les particularités du métier de community manager sont multiples : son existence récente (à peine dix ans) d’une part. En effet, il est à rappeler que Twitter a fêté sa dixième année en mars 2016 et que Facebook a été lancé seulement en 2003. Compte tenu de sa jeunesse, le community management est en perpétuelle évolution, et demande donc de s’y intéresser régulièrement pour être informé des nouveautés.

D’autre part, l’un des avantages de community management est son essor actuel. Il figure donc parmi les métiers qui recrutent le plus dans la communication. Cet article dresse la liste des professions qui ne connaissent pas la crise dans le digitale, et on peut remarquer que le poste de community manager se hisse en haut de peloton :  https://www.linkedin.com/pulse/vingt-m%C3%A9tiers-qui-ne-connaissent-pas-la-crise-faouzia-messaoudi?trk=hp-feed-article-title-share

Néanmoins, la profession de community manager reste encore difficile à déterminer. On le constate lorsqu’on demande de le présenter d’une entreprise à une autre. Chaque organisme à son propre avis sur le sujet, ce qui démontre une fois encore les possibilités d’évolution du community management dans l’avenir. 

mercredi 20 avril 2016

Rencontre avec Marie Camier-Théron, ancienne étudiante du Master AIGEME

Le vendredi 11 mars 2016, je me suis rendu à Animafac pour y faire l’interview de Marie Camier-Théron. Cette dernière avait une actualité particulière dans la mesure où la deuxième version de son site MediaEducation.fr était en ligne. Cet évènement avait attiré mon attention depuis plusieurs mois par rapport au fait que je m’intéresse à l’actualité dédiée à l’éducation aux médias. De plus, comme il s’agit d’une ancienne étudiante du Master AIGEME (première promotion), ma curiosité s’en est retrouvée renforcée.

Marie Camier-Théron m’a ainsi présenté le projet de MediaEducation.fr et son parcours universitaire et professionnel. J’ai ainsi appris qu’elle avait eu elle aussi Madame Corroy comme directrice de Mémoire, et que son sujet portait sur la place des jeunes et leur investissement sur la scène politique. Cet échange m’a permis de réaliser à quel point l’éducation est aux médias est plus que jamais une priorité dans le domaine des Sciences de l’Information et de la Communication.

J’ai apprécié de faire cette rencontre qui m’a permis d’apprendre de nouvelles connaissances en matière d’éducation aux médias, et de porter un nouveau regard sur ce domaine.


Pour découvrir mon interview de Marie Camier-Théron sur Clic-Clac Media, cliquez ici http://bit.ly/1qZ6Vv5 

dimanche 10 avril 2016

Stop aux clichés : l’association qui milite en faveur de l’Education aux médias

Lancée en octobre 2006 lors du 7ème Congrès national des conseils d’enfants et de jeunes par le Comité jeunes de l’Anacej, Stop aux clichés est porté par cinq partenaires : l'Anacej, Animafac, le collectif Arrêtez de nous mettre dans vos cases !Jets d'encre et le Réseau national des Juniors Associations. Leur but est de changer le regard porté sur les jeunes en luttant contre les clichés et en dialoguant avec des journalistes.


C’est dans le cadre de mon Mémoire que j’ai pris connaissance de Stop aux clichés. En effet, lorsque j’ai répertorié des organismes qui militent en faveur de l’Education aux médias, je suis tombé sur celui-ci qui m’a beaucoup intéressé. La raison n’en revient pas seulement au sujet de mon Mémoire qui concerne en partie l’image des jeunes véhiculées dans les médias, puisque j’ai trouvé novateur de permettre à des jeunes de remettre un prix à des journalistes professionnels dans le cadre du concours « Prix Stop aux clichés ». C’est ce qui s’est passé par exemple l’année dernière la dernière cérémonie à la Sorbonne Nouvelle. Farida Taher, journaliste à France Culture, et lauréate 2014 était la marraine du prix en 2015. Au terme de ce rendez-vous, Sylvia Zappi du Monde, Sandy Dauphin de France Inter, Jean-François Gérard du HuffingtonPost, Elliot Lepers et Simon Bouisson se se sont vu remettre par les jeunes jurés leur distinction.

Le soir même de la cérémonie, cinq membres du collectif ont lancé un appel pour dénoncer les clichés sur les jeunes, sur le plateau du Petit journal de Canal +.

Cliquez ici pour voir la vidéo : http://bit.ly/20WV9xE

Ainsi, Stop aux clichés rentre directement en lien avec certaines matières vues au parcours IEM du Master AIGEME, car on nous amène à nous interroger sur les représentations médiatiques en générale, et plus particulièrement sur les jeunes. 

mercredi 30 mars 2016

La TV : un moyen d’éducation aux médias comme un autre ?

Durant mon alternance à Casting-Events, j’ai découvert un pan de l’éducation aux médias que je n’aurais peut-être jamais pu voir sans cette expérience professionnelle : l’éducation aux médias par la télévision. Toutefois, il est important de nuancer ces propos d’emblée. En effet, ce ne sont pas toutes les émissions de télévision qui rentrent dans ce créneau : les émissions d’information sont ici privilégiées. A Casting-Events, c’est d’abord La NouvelleEdition présentée à l’époque par Ali Badou qui rentre dans cette optique. En effet, il s’agit d’une émission d’actualité dédiée à un public jeune par le ton décalé de l’animateur et des chroniqueurs (Nicolas Domenach, Ariel Wizman, EmilieBesse…). Lorsque j’appelais les collèges de l’académie de Versailles pour leur proposer de venir sur La Nouvelle Edition, c’est toujours par le biais de cet aspect pédagogique que je les démarchais.

Par la suite, Casting-Events a obtenu une émission qui correspondait encore plus à une optique d’éducation aux médias : L’Autre JT avec à ses commandes Arnaud Muller. Ce journal d’information comparable au Petit Journal vise à présenter l’actualité sous une approche déjantée par l’animateur et les chroniqueurs. L’article ci-contre présente cette particularité : http://www.20minutes.fr/television/1475735-20141105-autre-jt-france-4-si-veut-jeunes-remettent-regarder-tele


J’ai d’ailleurs apprécié de retrouver un ancien étudiant de Paris III (et professeur dans un atelier de journalisme audiovisuel aujourd’hui en Licence III Information Communication, toujours à la Sorbonne Nouvelle) : François Saltiel. Ce dernier fait partie des journalistes et chroniqueur de L’Autre JT.


Enfin, l’émission de débats Ce Soir Ou Jamais présentée par Frédéric Taddéï m’a fait découvrir cette nouvelle facette de l’éducation aux médias par la télévision. En effet, au mois de février 2015, le thème principal de cette émission portait sur l’école et la place de l’enseignant dans le système scolaire. Le rôle des TIC avait été de nombreuses fois évoqué, ce qui n’a pas manqué de me rappeler le Master AIGEME et l’utilisation des nouvelles technologies par les étudiants. Ce débat m’a fait réaliser à quel point que les MOOCS et les autres plateformes de travail à distance sont des sujets d’actualité sensibles dans le monde de l’enseignement.